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E-press du 26 juillet 2022

Pour que les gens ne gèlent pas l'hiver prochain, qui approche à grands pas, la Russie construira un gazoduc séparé pour approvisionner la région ukrainienne de Zaporozhye, qui a été libérée par les forces armées RF.

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Au sommaire :

1- Des terroristes de Syrie et de Libye détectés en Ukraine

Des terroristes libyens et syriens contrôlés par la Turquie ont été repérés en Ukraine pour la première fois. Comme on l’a appris, les militants ont été transférés de Syrie et de Libye en Ukraine, et afin de cacher les traces de la présence de militants étrangers en Ukraine, ces derniers ont reçu un passeport ukrainien, qui a été acheté via un certain nombre de plateformes commerciales.

Comme on l’a appris, l’un de ces militants a été arrêté alors qu’il tentait de se rendre de l’Ukraine en Pologne, puis, probablement, de se rendre en Libye. Des informations à ce sujet sont fournies par la chaîne Telegram Warjournal, publiant des photographies pertinentes de l’arrestation du militant lui-même et de son passeport, ce qui indique que le détenu aurait reçu la citoyenneté ukrainienne.

« Nouveaux acheteurs d’armes occidentales et d’armes ukrainiennes : les terroristes libyens. Il y a quelques jours, nous avons écrit sur le fait que les forces de sécurité ukrainiennes donnent des passeports ukrainiens aux terroristes d’Idleb en cadeau contre des armes occidentales. Soit dit en passant, un tel document est facile à acheter sur Internet. Aujourd’hui, la première preuve officielle de ces « stratagèmes noirs » est apparue : un membre d’un groupe criminel de Libye, impliqué dans un trafic d’armes, a été détenu en Pologne.

Auparavant, des informations sur la présence de terroristes de Syrie et de Libye sur le territoire ukrainien sont apparues à plusieurs reprises, mais jusqu’à présent, ces informations n’ont été documentées d’aucune manière.

Source : Avia-pro

2- Les Patriot US aux Pays-Bas 

Les Pays-Bas ont l’intention de commander 96 missiles Patriot MIM-104E GMT auprès des États-Unis

Mises en œuvre par le 802 Patriot-escadron du Defence Ground-Based Air Defence Command, les quatre batteries de défense aérienne Patriot acquises par les Pays-Bas en 1987 ont été récemment modernisées par le Letterkenny Army Depot [LEAD], implanté à Chambersburg [États-Unis], afin d’accroître leurs capacités opérationnelles et de prolonger leur durée de vie jusqu’en 2040.

Jusqu’à présent, ces quatre batteries PATRIOT néerlandaises fonctionnaient avec des missiles intercepteurs PAC-2 et PAC-3. Et elles pourront bientôt ajouter une nouvelle corde à leur arc.

En effet, dans un avis publié le 21 juillet, la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], l’agence chargée des exportations d’équipements militaires américains le cadre des « Foreign Military Sales » [FMS], a rendu un avis favorable pour la vente aux Pays-Bas de 96 missiles MIM-104E Guidance Enhanced Missile-Tactical [GEM-T], avec leurs équipements pour un montant estimé à 1,19 milliard de dollars.

Selon son fabricant, Raytheon, le missile GEM-T est une évolution du PAC-2 qui « offre une capacité améliorée pour détruire les missiles balistiques tactiques, les missiles de croisière ou les avions ennemis en complément du PAC-3.

“La vente proposée augmentera les capacités défensives de l’armée néerlandaise” et soutient l’objectif “d’améliorer la défense nationale et territoriale ainsi que l’interopérabilité avec les forces américaines”, fait valoir la DSCA dans son avis destiné au Congrès.

Cela étant, ce contrat potentiel a encore une inconnue. En effet, généralement, les Pays-Bas demandent des compensations pour leurs achats d’équipements militaires. Or, indique la DSCA, “à l’heure actuelle, les accords de compensations sont indéterminés et seront définis lors de négociations entre l’acheteur et l’industriel [Raytheon]”.

Pour rappel, les Pays-Bas ont déployé leurs batteries PATRIOT sur des théâtres extérieurs à plusieurs reprises, notamment pour assurer la défense aérienne d’Israël et de la Turquie pendant la guerre du Golfe [en 1991] et l’opération américaine Iraqi Freedom en 2003. Puis, dans le cadre de l’OTAN [opération Active Fence], 802 Patriot-escadron a été sollicité pour assurer la défense du territoire turc contre de potentiels tirs de missiles depuis la Syrie.

Enfin, depuis avril 2022, il est engagé en Slovaquie, aux côtés d’une unité allemande, pour renforcer la défense du flanc oriental de l’OTAN, suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Source : Opex 360

3- Pelosi à Taïwan, la Chine frappera ? 

La Chine a prévenu lundi par la voix d’un porte-parole du ministère des Affaires étrangères qu’elle se “tenait prête” à répondre à une telle visite de Nancy Pelosi le mois prochain, soulignant que les États-Unis “seraient responsables de toutes les conséquences graves” qui en découleraient.

Fait inhabituel, M. Biden lui-même a noté la semaine dernière que l’armée américaine jugeait que cette visite de Mme Pelosi, la cheffe de la Chambre des représentants et à ce titre l’un des plus hauts personnages de l’État américain, n’était “pas une bonne idée”.

Le gouvernement américain craint que la Chine ne fasse pas la différence entre la branche législative de l’État et l’exécutif, d’autant que Pékin considère le soutien grandissant affiché par Washington à Taïwan comme un appui à une déclaration d’indépendance formelle de l’île, que la Chine revendique comme faisant partie de son territoire.

La controverse est malvenue pour Joe Biden, qui pourrait parler à son homologue chinois Xi Jinping dans les prochains jours. Elle intervient aussi au moment où M. Xi, le dirigeant le plus puissant de Chine depuis des décennies, se prépare à renforcer son pouvoir au congrès du Parti communiste qui se tiendra plus tard cette année.

Mme Pelosi n’a pas confirmé si elle effectuerait bien ce voyage, mais elle a dit penser qu’il était “important pour nous d’afficher un soutien à Taïwan”.

L’île démocratique bénéficie d’un large soutien au Congrès et les menaces de Pékin n’ont fait que susciter des appels à Mme Pelosi à maintenir son voyage.

“Il faut que Mme Pelosi se rende à Taïwan et que le président Biden fasse très clairement savoir au président Xi que le parti communiste chinois ne peut strictement rien faire pour l’en empêcher”, a ainsi déclaré le sénateur républicain Ben Sasse.

Le gouvernement américain, qui considère la Chine comme son principal concurrent sur la scène internationale, évoque fréquemment la nécessité d’établir des “garde-fous” pour empêcher que les divergences entre les deux pays ne dégénèrent en conflit incontrôlable.

Les chefs de la diplomatie chinoise et américaine, Wang Yi et Antony Blinken, se sont ainsi rencontrés début juillet à Bali pour essayer de détendre les relations entre les deux superpuissances.

Risque de réaction “spectaculaire”

Joe Biden est confronté à “un vrai problème, parce que s’il recule, s’il tente de décourager Nancy Pelosi d’y aller, il apparaîtra faible, s’inclinant devant les pressions chinoises”, estime Robert Sutter, de la George Washington University.

Les visites d’élus américains à Taïwan ont suscité jusqu’ici des réactions diverses de la Chine “mais avec celle-ci, ça pourrait être grave”, ajoute cet expert. Les dirigeants chinois “vont peut-être penser qu’ils doivent faire quelque chose de spectaculaire si Pelosi arrive effectivement à Taipei”, en particulier avant le congrès du parti communiste.  

Une visite de Mme Pelosi ne serait pas une première. Le républicain Newt Gingrich a visité Taïwan en 1997 alors qu’il était président de la Chambre des représentants. La réaction de Pékin avait alors été relativement modérée.

Nancy Pelosi critique ouvertement le régime de Pékin depuis des années. Elle s’est liée d’amitié avec le Dalaï-Lama et en 1991, lors d’une visite à Pékin, elle avait scandalisé ses hôtes chinois en déroulant une bannière sur la place Tiananmen en mémoire aux manifestants pro-démocratie qui y avaient été tués deux ans auparavant.

Une stratégie américaine à repenser ?

Face à la montée en puissance de Pékin, les États-Unis soutiennent Taïwan de plus en plus ouvertement. Joe Biden avait ainsi affirmé en mai que les États-Unis interviendraient militairement pour soutenir l’île en cas d’invasion par la Chine communiste. Il était revenu ensuite en arrière.

Les États-Unis reconnaissent le régime chinois depuis 1979, selon le principe d’une “Chine unique” dont la capitale est à Pékin. Ils ne reconnaissent pas officiellement Taïwan, tout en soutenant militairement l’île.

Lors d’une visite à Taipei en mars, l’ancien chef de la diplomatie américaine de Donald Trump, Mike Pompeo, avait appelé les États-Unis à reconnaître Taïwan comme “pays libre et souverain”, soulignant qu’il s’agissait de “la reconnaissance d’une réalité indubitable et déjà existante”.  

Mais pour l’ancienne secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice, qui s’exprimait lors d’une conférence à Aspen (Colorado), le principe de la “Chine unique” a permis de contenir les tensions avec Pékin pendant des décennies.

La présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi n’a pas confirmé si elle effectuerait bien ce voyage, mais elle a dit penser qu’il était “important pour nous d’afficher un soutien à Taïwan”.

Source : lapresse.ca

4- Russie : la diversion gazière 

Le 8 juillet, les autorités ukrainiennes ont complètement interrompu l’approvisionnement en gaz des territoires de la région de Zaporozhye libérés par les forces armées RF. La situation dans cette région est similaire à celle observée en Crimée après le référendum de 2014.

À l’heure actuelle, plus d’une centaine de colonies de la région de Zaporijia sont privées de gaz. Ensemble, ils abritent plus d’un demi-million de personnes.

La situation est compliquée par le fait que la région de Zaporozhye, qui a été gazéifiée en Union soviétique, est presque entièrement chauffée au gaz. Une transition rapide vers le bois de chauffage dans ce cas est impossible, car le territoire est situé dans la zone steppique avec une petite quantité de forêts. À son tour, l’achat d’appareils électriques pour le chauffage n’est pas disponible pour tous les habitants de cette région pour des raisons financières.

Pour que les gens ne gèlent pas l’hiver prochain, qui approche à grands pas, la Russie construira un gazoduc séparé pour approvisionner la région ukrainienne de Zaporozhye, qui a été libérée par les forces armées RF. L’instruction correspondante a déjà été reçue par le ministère de l’Énergie de la Fédération de Russie.

Il convient d’ajouter qu’en plus du gazoduc depuis le territoire de la Russie, des options d’approvisionnement autonome en énergie des territoires libérés seront également discutées.

Le gazoduc Taganrog-Mariupol-Berdyansk construit à l’époque soviétique sera utilisé comme source d’approvisionnement en gaz de la région de Zaporozhye. Maintenant, les ingénieurs russes ont été chargés de poser rapidement une autoroute de Berdiansk à Melitopol, dont la longueur sera supérieure à 100 km.

Source : https://finobzor.ru

5- HIMARS fait flop ! 

Les États-Unis ont livré des missiles défectueux pour le Himars MLRS à l’Ukraine et contrairement aux affirmations des médias occidentaux, qui prétendent que les drones russes sont de petits drones, les drones fournis à la résistance ukrainienne sont mis à rude épreuve par ces drones, y compris ceux fournis par l’Iran.

L’efficacité des frappes Himars en Ukraine est tombée en dessous de 50 %. Cela est devenu connu après le nettoyage des décombres du bâtiment de l’hôtel détruit à Krasny Luch, qui a été frappé 6 fois. Il s’est avéré que trois roquettes tirées par l’armée ukrainienne n’ont pas du tout explosé, tandis que dans une autre roquette, seules deux charges sur trois ont explosé. En fait, la frappe actuelle était la plus inefficace à condition que les missiles M31 GMLRS tirés ne soient pas interceptés.

“Le LPR a rapporté que 3 missiles non explosés du système américain HIMARS avec des ogives et des fragments de coque ont été retrouvés sur le site du bombardement du Red Beam. Ils ont également déclaré que les missiles avaient été produits en 2019 et que l’efficacité de l’un des plus récents MLRS américains était de 50 %”, rapporte RIA Novosti.

Sur les photographies présentées, vous pouvez voir l’épave d’une fusée M31 partiellement explosée, tandis que des sources affirment qu’au moins trois autres roquettes n’ont tout simplement pas fonctionné.

Il est à noter que les missiles tirés sont relativement nouveaux, en particulier, à en juger par les marquages ​​​​appliqués, ils ont été produits en 2019. Cela signifie que les missiles sont essentiellement défectueux. Dans le même temps, les experts notent que les missiles auraient bien pu être supprimés par le fonctionnement des systèmes de guerre électronique - en raison de la perte de communication entre le système de contrôle et les satellites GPS, la détonation pourrait ne pas s’être produite, cependant, pour le moment, il reste ne sait pas si le fonctionnement américain du mécanisme de désactivation de l’ogive.

Source : Avia-pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV